- Superficie : 2 381 741 km².
- Population : 43 000 000 habitants (estimation Janvier 2019).
- Densité : 16 hab. /km².
- Capitale : Alger.
- Langues : Arabe et Tamazight .
- Religion : Islam sunnite.
- Monnaie : Dinar algérien.
- Régime : République démocratique et populaire.
- Président de la république : M. Abdelmadjid Tebboune.
- Démographie : près de la moitié de la population à moins de 20 ans.
Les Armoiries de la République Algérienne Démocratique et Populaire se présentent sous la forme d’une circonférence comportant à l’extérieur l’inscription suivante, en langue arabe : République Algérienne Démocratique et Populaire et à l’intérieur les symboles suivants :
- Au centre, une main d’orfèvrerie symétrique autour du majeur, les trois doigts centraux unis, les deux
doigts des extrémités terminés en bec de colombe portant un rameau d’olivier,
- En haut, le soleil se levant sur une montagne,
- En le bas, le croissant et l’étoile,
- à droite, l’urne électorale surmontée de trois épis différenciés et de feuilles de chêne,
- à gauche, une branche d’olivier avec fruits, superposée d’une palme et surmontée de toits et de
cheminées d’usine et de derricks de forage pétroliers.
Le drapeau de la République Algérienne Démocratique et Populaire est constitué par un rectangle vert et blanc frappé d’une étoile et d’un croissant rouge.
L’Hymne National intitulé « Qassaman », qui signifie le « gage » a été conçu pendant la guerre de l’Indépendance. Le poète algérien, Moufdi Zakaria (1908-1977) en a écrit les paroles en 1956, alors qu’il était incarcéré à la prison de Serkaji- Barbarousse à Alger. La musique a été composée en 1956 par Mohamed Triki et revue ensuite par le compositeur égyptien Mohammed Fawzi. Après l’indépendance de l’Algérie, le 05 juillet 1962, « Qassaman » est devenu l’hymne national
Le Conseil de la Nation est la deuxième Chambre du Parlement Algérien. Institué pour la première fois par la Constitution du 28 Novembre 1996 (Art. 98), le Conseil de la Nation comprend 144 membres, dont les 2/3, soit 96 membres, sont élus au suffrage universel indirect, parmi et par les élus des Assemblées Locales (Assemblées Populaires Communales et de Wilaya) au sein de chaque Wilaya, le tiers restant, soit 48 membres étant désigné par le Président de la République. La durée du mandat du Conseil de la Nation est de six ans, le renouvellement se faisant toutefois par moitié tous les trois ans. Le Conseil de la Nation exerce avec l’Assemblée Populaire Nationale, le pouvoir législatif. A ce titre, il vote les lois à la majorité des 3/4 de ses membres (Art. 120). Il ne peut être saisi que des textes déjà adoptés par l’APN, pour lesquels il ne dispose toutefois pas du pouvoir d’amendement. En cas de désaccord entre APN et Conseil de la Nation, une commission paritaire ad-hoc est mise en place et est chargée de proposer un texte révisé qui est soumis à l’approbation des deux chambres, sans possibilité d’amendement.
La première élection législative en Algérie eut lieu le 20 Septembre 1962, soit quelques mois à peine après l’indépendance nationale. L’Assemblée, élue pour un mandat d’une année, avait notamment pour but de promulguer la loi fondamentale du pays, ce qui donna naissance à la Constitution du 10 Septembre 1963, qui consacrera notamment le principe monocaméral pour le Parlement Algérien. Le mandat de cette Assemblée Nationale, se verra prolongé d’une année conformément à l’article 77. Le recours par le Président de la République, le 03 Octobre 1963, à l’exercice des pleins pouvoirs, conformément à l’article 59 de la Constitution, eut pour effet de geler les activités de cette Assemblée Nationale. De 1965 à 1976, il sera institué au sommet de l’Etat Algérien un Conseil de la Révolution, dépositaire de l’autorité souveraine (Ordonnance du 10 Juillet 1965).Le 22 Novembre 1976, dans le cadre du parachèvement des institutions de l’Etat Algérien, une nouvelle Constitution fut promulguée, qui instituera (Art. 126) une chambre unique dénommée Assemblée Populaire Nationale (APN), chargée d’exercer le pouvoir législatif, élue le 25 Février 1977 pour un mandat de cinq (05) ans, et régulièrement renouvelée en 1982 et 1987. La révision constitutionnelle du 28 Février 1989 ne dérogera pas au principe monocaméral, en maintenant l’Assemblée Populaire Nationale, même si par ailleurs elle consacrera une séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire (Art. 92). Le renouvellement de cette Assemblée, arrivée à son terme, était interrompu par la démission du Président de la république, qui créait une situation de vide juridique. Ceci entraînera la mise en place de structures transitoires (Haut Comité d’Etat et Conseil Consultatif National puis Conseil National de Transition), jusqu’à la révision constitutionnelle du 28 Novembre 1996, qui modifiera le paysage institutionnel algérien en instaurant un parlement bi-caméral, composé d’une APN (389 membres), et d’un Conseil de la Nation (144 membres). Ces institutions furent élues le 5 Juin 1997, et constituent le premier Parlement pluraliste de l’Algérie indépendante.